22 avril 2012
INTRODUCTION DE LA VISITE
Nous nous trouvons ici devant ce qui reste un des derniers exemples en France de fabriques de la mode des jardins anglo-chinois de la seconde moitié du XVIIIème siècle.
Il y en a d'autres :
- la Pagode de Chanteloup (cf www.pagode-chanteloup.com),
- le kiosque de Canon à Mézidon, dans le Calvados (www.otourisme.com/normandie-location-salle-chateau/?Parc-et-Jardins,4),
- et le pavillon chinois du Parc de Bagatelle (fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Pagode_Parc_de_Bagatelle_avec_Mirror_japonais_Paris_16e.jpg).
A l'époque, c'est-à-dire au cours des années 1780, se développe en France la mode des fabriques chinoises dans ce que l'on appelle les parcs à l'anglaise.
Mais qu'appelle-t-on "fabriques" et "parcs à l'anglaise" ?:
- une fabrique tout d'abord, est une petite construction dont le but est de décorer un parc ou un jardin. Ces petits édifices sont souvent placés sur des monts ou dans des "rond-points" vers lesquels convergent des sentiers. Ils sont également souvent entourrés d'eau ou d'arbres. Le pavillon chinois de l'Isle-Adam en est un exemple.
- Quant aux "parc à l'anglaise", ces derniers se développent dès le début du XVIIIème siècle en Angleterre, en réaction contre les jardins dits "réguliers" classiques français composés de grandes perspectives et d'aménagements géométriques réguliers. (cf le parc du château de Versailles). En Angleterre, le jardin est disposé irrégulièrement autour du bâtiment de la demeure, avec notamment des sentiers sinueux. La nature est re-créée de façon poétique. Cette re-création aboutit à l'émergence d'un véritable imaginaire paysager européen, couplée à la découverte des jardins chinois qui font l'admiration des européens (grâce aux voyages des Jésuites en Chine).
t Lire : Monique MOSSER, Georges TEYSSOT, Histoire des Jardins de la Renaissance à nos jours, collection Flammarion.
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